n'établit jamais de classement, que ce soit dans son rapport annuel ou dans d'autres publications, par principe et parce que, de toute façon, les paramètres à prendre en considération sont très compliqués. Ainsi, lors d'élections au Conseil des droits de l'Homme, au Conseil de sécurité ou dans d'autres enceintes, nous ne demandons jamais à ne pas voter pour tel ou tel pays. Nous demandons aux États électeurs de veiller au respect d'un certain nombre de critères, mais nous ne nous prononçons pas pour ou contre des pays. Je défends cette position, car le classement et les comparaisons pourraient donner à penser que, ici ou là, la situation n'est pas si grave. Nous avons des chercheurs dans tous les pays, y compris en France, mais ce n'est pas notre rôle d'établir des comparaisons.