On peut aussi s'inquiéter de la possible marchandisation des données de santé au bénéfice des assureurs, étant donné les avantages qu'il y aurait pour eux à pouvoir croiser ces métadonnées et les informations issues du séquençage génomique utilisées aux fins de médecine préventive. La possibilité de fuites renforcerait le risque de contrats d'assurance santé personnalisés sur le fondement de ces éléments, ce qui réduirait à néant le principe de mutualisation, pierre angulaire de notre système de protection sociale.