Nous sommes bel et bien confrontés à un problème de société. Ne constatons-nous pas une dérive dans les relations entre humains et animaux ? L'animal est un être sensible, mais pas un être sentimental ; or la relation que nous entretenons avec lui relève plus du sentiment que de la sensibilité.
L'amélioration des conditions de travail des salariés me semble constituer le premier moyen de protéger le bien-être animal et d'éviter sa souffrance.
Quant au problème de l'abattage des femelles gestantes, j'appelle votre attention sur le fait que cette pratique fait partie des conduites d'élevage, car la présence d'un certain nombre de femelles pleines apaise le troupeau, facteur qu'il convient de ne pas négliger.
Je suis en outre défavorable au contrôle inopiné ainsi qu'à la vidéosurveillance permanente. L'expérimentation me semble une solution préférable ; à défaut, il faudrait installer de tels dispositifs dans les crèches et les haltes-garderies ! Il y a là un risque de dérive.