Intervention de Laurence Abeille

Réunion du 14 décembre 2016 à 9h30
Commission des affaires économiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurence Abeille :

Je veux rappeler qu'un abattoir n'est pas une usine où l'on fabriquerait des vis, des boulons ou des machines à laver : il s'agit d'un lieu accueillant des êtres vivants doués de sensibilité, qui vont être manipulés et mis à mort. Les mauvais traitements infligés à ces animaux ont été source de scandale ; on voit d'ailleurs sur les vidéos diffusées par L214 que les matériels employés sont inadaptés, et que les personnels sont sans doute insuffisamment formés. En aucun cas il ne s'agit de flicage, mais, en cas de besoin, de pédagogie, car, lorsque certains gestes sont mal exécutés, ils causent des souffrances que cette proposition de loi a pour principal objet d'éviter, autant que faire se peut. C'est pour cela que j'adhère pleinement à ce projet de contrôle vidéo ; il s'agit de protection animale, nous n'avons pas affaire à des objets sans vie, mais à des animaux qui subissent des traitements douloureux et difficiles, qui sont le fait d'êtres humains.

Les vidéos ont été à l'origine d'une prise de conscience, nous devons proposer des solutions, et, bien que par principe je sois plutôt opposée à la vidéosurveillance, je soutiens vigoureusement ce projet.

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