Je suis en total désaccord avec le rapporteur. J'entends ce qui ressort de la litanie des citations, mais il faut se mettre à la place des salariés : dès lors qu'ils se sentiront filmés matin, midi et soir, un climat de suspicion régnera.
Nous risquons par ailleurs de créer un précédent : à partir du moment où, à l'occasion d'un fait divers, une proposition de loi peut consacrer la généralisation de la vidéosurveillance, d'autres textes pourraient faire de même.
S'agissant du coût du dispositif, vous n'évoquez que son installation. Or il faudra bien rémunérer ceux qui visionneront les images. Il me semble préférable que ceux-ci se rendent sur place.