Ce débat sur la vidéosurveillance a déjà eu lieu il y a vingt ans. Aujourd'hui, une multitude d'activités professionnelles s'exercent sous le contrôle permanent d'une caméra : le personnel d'une agence bancaire est filmé du matin au soir, de même que les caissières d'un supermarché. Les chauffeurs de bus ont même demandé la vidéosurveillance pour être protégés, et dans les casinos, on filme jusque dans le fond de caisse ! Je ne vois pas ce que les salariés ont à y perdre. La question de la protection des libertés individuelles ne se pose plus : il suffit que le personnel sache qu'il fait l'objet d'une vidéosurveillance.
Le contrôle vidéo est la seule réponse que l'on puisse apporter à l'association L214. Si nous n'adoptons pas la mesure proposée à l'article 4, le texte perdra toute sa substance, ce qui renforcera la suspicion des consommateurs à l'égard des professionnels, et nous ne pourrons pas empêcher certains de penser que les abattoirs ont quelque chose à cacher. Ce serait contre-productif pour toute la filière de la viande.