Intervention de Olivier Falorni

Réunion du 14 décembre 2016 à 9h30
Commission des affaires économiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Falorni, rapporteur :

Avis défavorable. J'entends néanmoins ce que disent nos collègues, ainsi que les propos recueillis au cours de nos auditions. Je proposerai donc que soit retirée la mention de la présence des journalistes. Pour le reste, il me semble que les parlementaires ont leur place dans le dispositif et qu'ils sont fondés à souhaiter visiter les abattoirs, lesquels, qu'ils soient privés ou publics, sont placés sous contrôle de l'État.

En l'absence de dispositions expresses, vous risquez de ne pas pouvoir entrer. Certes, il y a des endroits où l'on est accueilli à bras ouverts par des professionnels fiers de montrer leur outil de travail. Mais j'ai l'expérience d'une visite qui m'aurait été interdite par les forces de police si je n'avais pas excipé de ma qualité de président de commission d'enquête parlementaire… L'enjeu est donc d'exercer pleinement notre rôle de parlementaire.

En ce qui concerne la présence des journalistes, nous touchons à la question de l'utilisation d'images qui, pour le profane, peuvent être choquantes, même si la pratique est normale. C'est pourquoi je souhaite supprimer cette mention. Mais je maintiens qu'il est important que les parlementaires aient un droit de visite. Sinon, les abattoirs risquent de devenir des boîtes noires : de gros industriels nous ont dit qu'ils ne voulaient pas de nous chez eux.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion