Madame la députée, votre question me permet de dire à mon tour que les chefs d’établissement sont des acteurs indispensables pour la réussite des missions de l’éducation nationale. Je salue leurs efforts et leur mobilisation qui, je vous l’accorde, a été importante dans le cadre des nombreuses réformes, toutes absolument nécessaires, que nous avons conduites ces dernières années.
Il est vrai que les tâches dévolues aux chefs d’établissement sont diverses, complexes et exigeantes. C’est la raison pour laquelle nous finalisons, en ce moment même, une refonte de leur statut particulier, afin qu’ils puissent bénéficier à leur tour des dispositions du protocole relatif aux parcours professionnels, carrières et rémunérations et voir, bien entendu, leur traitement augmenter, comme pour l’ensemble des personnels de l’éducation nationale.
J’ai installé une instance de dialogue nationale, le groupe national des personnels de direction, pour mieux les entendre et mieux les associer aux décisions. La première réunion a d’ailleurs porté sur les sujets que vous avez évoqués, comme les systèmes d’information ou les mesures de sécurité. Dans le contexte actuel, la sécurité des établissements scolaires exigeait que les chefs d’établissement soient mieux formés et mieux outillés. J’en profite pour rappeler qu’ils ont désormais accès à une formation à la gestion de crise.
Enfin, à la Réunion, nous avons voulu renforcer les établissements sans adjoints, en y nommant des « faisant fonction d’adjoint » et des assistants d’éducation, en fonction du nombre d’élèves et du public accueilli. À la rentrée 2017, dans votre académie, 205 postes supplémentaires seront créés, pour 600 élèves de plus, soit un poste créé pour trois élèves supplémentaires. Je ne doute pas que ces efforts produiront enfin leurs effets sur le terrain.