Monsieur le député, vous avez raison de mettre en valeur le fait que les outre-mer abritent plus de 80 % de la biodiversité de notre pays, d’où la place singulière, la place importante réservée à l’outre-mer dans la gouvernance et les missions de l’Agence française pour la biodiversité, qui vient d’être créée et dont le démarrage sera effectif le 1er janvier 2017.
Les différents bassins écosystémiques de l’outre-mer seront représentés dans son conseil d’administration. Au moins cinq ultramarins y siégeront, dont au moins un parlementaire et un représentant de la collectivité territoriale. La Polynésie française y sera bien entendu représentée.
La loi a aussi créé un comité d’orientation dédié à l’outre-mer au sein de l’AFB. Ce comité d’orientation pourra recevoir, par délégation du conseil d’administration, des compétences relatives à la biodiversité ultramarine.
J’ajoute que le conseil scientifique de l’AFB comprendra une proportion significative de spécialistes de la biodiversité ultramarine.
Enfin, l’Agence française pour la biodiversité et les collectivités territoriales d’outre-mer pourront créer conjointement, si elles le souhaitent, des agences régionales de la biodiversité pour mettre en oeuvre des politiques adaptées aux spécificités des territoires ultramarins, en associant bien sûr l’ensemble des acteurs concernés.
Vous voyez donc, monsieur le député, que la loi l’a bien prévu : l’esprit de l’Agence française pour la biodiversité consiste à mettre en oeuvre toutes les possibilités de valoriser la richesse de la biodiversité de nos espaces ultramarins qui, je le répète, représentent 80 % de la biodiversité française.