Madame la présidente, monsieur le ministre des finances et des comptes publics, monsieur le secrétaire d’État chargé du budget, monsieur le président de la commission des finances, mes chers collègues, c’est la dernière fois de cette législature que je m’exprime devant vous, en tant que rapporteure générale du budget, à l’occasion d’un projet de loi de finances initial. Aussi, permettez-moi de revenir sur quelques-uns des grands axes qui me sont chers.
D’abord quelques mots pour vous, mes chers collègues : pour vous remercier de la qualité de nos débats et de nos avancées, à l’heure où certains – et parfois ils sont nombreux – voient en nous une chambre d’enregistrement de politiques économiques qui seraient décidées ailleurs, cet ailleurs pouvant être le Gouvernement, mais aussi les acteurs économiques qui défendent leur point de vue et parfois mêmes quelques lobbies qui nous envoient des propositions, voire des amendements « prêts à l’emploi ». Je pense que nous avons donné quelques gages pour démontrer qu’il n’en était pas ainsi.