Seize fois, mesdames et messieurs les députés ! Moi, cela ne me dérange pas : j’ai enseigné les logarithmes une cinquantaine de fois dans ma carrière professionnelle, et à tous les niveaux de classe. Mais mettez-vous à la place de celles et de ceux qui nous regardent : ils ne s’y retrouvent plus.
Je pense donc que, quelles que soient les majorités à l’avenir, et sans empiéter sur le droit d’amendement ni limiter le temps nécessaire au travail parlementaire que je connais des deux côtés de la barrière, nos successeurs auront à coeur de revoir, probablement au niveau du règlement de l’Assemblée nationale, la façon dont s’organisent les débats.
Je sais que ce n’est pas simple, que plusieurs présidents de l’Assemblée nationale ou du Sénat ont dit qu’ils le feraient et que personne n’a réussi à le faire.
Cela n’a rien à voir avec le temps que nous y passons : nous sommes là pour ça, nos concitoyens, le Président de la République nous ont confié ce travail. Mais c’est l’image que nous donnons, la qualité, la lisibilité de notre travail qui doivent être améliorées, s’agissant de sujets d’une complexité extrême.
Bref, sans plus tarder, je pense que nous allons passer au projet de loi de finances rectificative, madame la présidente !