Intervention de Bernard Cazeneuve

Séance en hémicycle du 21 décembre 2016 à 15h00
Questions au gouvernement — Soutien à la grèce

Bernard Cazeneuve, Premier ministre :

Monsieur le député, la France a été en permanence aux côtés de la Grèce au cours des derniers mois, des dernières années par l’impulsion et l’attention portées par le Président de la République à la situation de ce pays, mais également pour des raisons qui tenaient à la cohésion de la zone euro, à la nécessité de maintenir l’intégrité, l’unité, l’indivisibilité de la zone euro dans un contexte de crise particulier. Mais nous n’avons pas simplement été aux côtés de la Grèce sur la question de son redressement, nous l’avons été aussi lorsque ce grand pays était confronté à des flux migratoires extrêmement importants qui déstabilisaient son économie et le mettaient en face d’épreuves extrêmement difficiles auxquelles il n’était pas en situation de faire face seul.

La France a été le pays de l’Union européenne qui a mobilisé le maximum de moyens en Grèce pour aider ce pays à mettre en place des dispositifs d’accueil des migrants. Elle a été le premier pays de l’Union européenne à respecter, à partir de la Grèce, les dispositifs de relocalisation. Elle l’a fait avec une grande fierté pour des raisons qui tiennent à la solidarité historique qui unit notre pays à la Grèce, et au fait que, sous le quinquennat de François Hollande, la France a, en Europe, incarné la volonté de faire preuve de plus de solidarité et d’avoir plus de croissance. En faisant ce que nous avons fait pour la Grèce, nous avons agi pour l’Europe.

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