Monsieur le député, nous avons travaillé vous et moi dans la même commission et je sais combien vous vous intéressez au sujet du handicap.
Je sais aussi que vous connaissez les politiques menées par ce gouvernement. L’objectif est clairement d’aller vers une société plus inclusive. Qu’est-ce que cela veut dire ? Cela signifie que le temps où l’on considérait que la politique du handicap consistait exclusivement à ouvrir des établissements est bien fini. Ce n’est pas, en effet, ce que dit la loi de 2005. Ce n’est pas non plus le sens de nos engagements internationaux, comme la convention des Nations unies que la France a ratifiée en 2010.
C’est la raison pour laquelle une des priorités, pour les enfants en situation de handicap, est leur scolarisation, avec les autres enfants. Nous y travaillons au quotidien, avec la ministre de l’éducation nationale Najat Vallaut-Belkacem. C’est pourquoi il y a, par rapport à 2011, une hausse de 30 % du nombre d’enfants en situation de handicap scolarisés avec les autres enfants : c’est parce que nous avons fait tous ces efforts. À partir du moment où ces enfants auront été à l’école comme les autres, ils iront en formation professionnelle comme les autres et c’est ce qui se passe avec le plan 500 000 formations : plus de 50 000 travailleurs en situation de handicap ont accédé à ce plan. C’est à terme vers cela qu’il faut tendre pour garantir l’accès à l’emploi. On sait que beaucoup de chômeurs sont en situation de handicap.
Monsieur Lurton, très sincèrement, il va falloir nous dire comment vous comptez vous y prendre, tout de même.