Votre exposé, monsieur le conseiller maître, était très intéressant. Quid, cela dit, des communes touristiques, dont les investissements sont très importants par rapport à leur population, et bien supérieurs à ceux de toutes les autres communes ? En tant que président de l'Association nationale des élus des territoires touristiques (ANETT), je puis vous assurer aussi que les frais de fonctionnement supportés par les communes touristiques sont énormes. Il est impossible de laisser un centre nautique fermé pendant neuf mois sans payer le fonctionnement ! Or, dans ma ville, considérée comme riche, je n'ai plus de DSR, plus de DSU, plus de DGF, plus rien. Nous sommes surclassés – ma commune est inscrite dans la catégorie des villes de plus de 50 000 habitants, alors qu'elle en compte 11 000 – mais, même en termes de péréquation au sein des intercommunalités, nous sommes perdants. Ce ne sont pourtant pas les intercommunalités qui prennent en charge les investissements touristiques. Et avec la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (NOTRe), le capharnaüm va encore s'accroître !
On parle beaucoup de l'industrie du tourisme, mais il n'y a pas grand monde pour la soutenir !