Autant nous sommes favorables au contrôle et à la régulation, autant nous avons du mal à comprendre pourquoi on s’en prend à l’ARJEL. Comme cela a été rappelé à l’instant, c’est une autorité dont l’utilité a été constatée par la Cour des comptes. Elle régule un secteur qui pourrait difficilement être régulé par l’État. L’État possède 72 % du capital de La Française des jeux : ses propres services ne peuvent le contrôler en cette activité.
Toutes sortes de raisons militent en faveur du maintien de l’ARJEL. Cela ne veut pas dire qu’elle vivra de toute éternité : il se peut qu’un jour on décide d’y mettre fin mais le moment ne me paraît pas opportun.