Monsieur le président, mesdames, messieurs les députés, monsieur le député, cette question a largement été débattue devant les Français, qui ont voté le 6 mai dernier. (Vives exclamations sur les bancs du groupe UMP.)
En effet, la décision que vous évoquez a été prise dans le cadre d'une politique de transition énergétique qui vise à faire évoluer notre mix énergétique à l'horizon 2025. C'est dans ce cadre qu'ont été décidés pour 2016 la fermeture de Fessenheim et l'achèvement du chantier de l'EPR de Flamanville.
Nous voulons prendre quatre ans pour toute une série de raisons liées aux procédures complexes de fermeture et de mise à l'arrêt définitive d'un réacteur. Nous devons au demeurant disposer d'un site français où le démantèlement aura été réussi, sachant que 400 centrales nucléaires dans le monde fermeront dans les prochaines années et que cela représente aussi un enjeu industriel.
Au moment où je vous parle, Francis Rol-Tanguy, le délégué interministériel chargé de ce sujet, est en entretien avec le directeur de la centrale de Fessenheim.