Les partis laïques kémalistes autrefois au pouvoir y étaient sincèrement favorables, car ils y voyaient à juste titre un moyen de pérenniser leur pouvoir. En Europe, les plus réticents à l'adhésion turque estimaient que ces intellectuels de formation souvent française, issus du lycée Galatasaray entre autres, n'étaient que l'écume des jours, comme les démocrates syriens d'aujourd'hui, tandis que l'Anatolie, elle, restait très islamique et religieuse. L'adhésion n'est pas si importante pour le parti actuellement au pouvoir, sauf pour tirer le meilleur parti de l'Union européenne et pour des raisons de prestige.