Intervention de Marie-Claire Aoun

Réunion du 15 décembre 2016 à 11h15
Mission d'information sur les relations politiques et économiques entre la france et l'azerbaïdjan au regard des objectifs français de développement de la paix et de la démocratie au sud caucase

Marie-Claire Aoun, directrice du centre « Énergie » de l'Institut français des relations internationales (IFRI :

Oui, car c'est un gisement qui n'est pas facile à exploiter. Les coûts de production sont élevés.

Le gaz azerbaïdjanais peut-il être compétitif sur le marché européen ? Dans l'étude que j'ai citée précédemment, l'Oxford Institute for Energy Studies estime que, compte tenu de ses coûts de production et de transport, le gaz azerbaïdjanais pourrait être livré sur les côtes italiennes au prix de 7 dollars par million de British thermal units (BTU) environ. Or, actuellement, le cours du gaz est de 3,5 à 4 dollars, ce qui est à peu près le prix auquel le gaz russe est livré à la frontière allemande dans le cadre des contrats de long terme avec Gazprom. La Russie s'aligne sur les prix du marché.

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