Dans votre thèse, vous évoquez « l'impact de la démocratie sur la croissance économique » et vous rappelez que « les institutions démocratiques fournissent un contrôle sur le pouvoir du gouvernement et entravent le développement des comportements de recherche de rente ou l'adoption de politiques impopulaires ». Il ne semble pas que l'Azerbaïdjan soit très respectueux des normes démocratiques élémentaires. D'après vous, ce défaut de démocratie peut-il être considéré comme un frein décisif au développement économique du pays ?
Vous indiquez, toujours dans votre thèse, que « la corruption dans les industries extractives est souvent considérée comme systémique » et se manifeste notamment lors de la délivrance de permis ou de licences d'exportation aux entreprises. Cette observation de portée générale trouve-t-elle à s'appliquer, selon vous, à l'Azerbaïdjan ?
Comment évaluez-vous la sécurité politique, juridique et financière des investissements des entreprises pétrolières françaises en Azerbaïdjan ?