Monsieur Mariton, j'ai entendu vos propos. Nous avons en effet, au regard des événements tragiques que vous venez d'évoquer, une responsabilité. Même si le consensus n'existe pas ou qu'il ne peut être trouvé, nous avons le devoir, chacun à notre place, de faire vivre la République. Et il est important pour cela que, au travers du ton que nous employons et des arguments que nous échangeons, nous montrions aux Français que nous sommes respectueux les uns des autres et que nous les laissons choisir entre les thèses des uns et celles des autres.
Lorsque le rassemblement ne peut pas se faire sur une proposition, car les divergences sont trop importantes, l'honneur de la démocratie, c'est de présenter nos thèses aux Français, pour qu'ils puissent nous juger et choisir, le moment venu. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)