Afin que les choses soient parfaitement claires, je répète que l'Azerbaïdjan a financé les COE ; c'est la première fois que cela se produisait. Le chiffre de 25 millions d'euros a été avancé, mais, n'étant pas membre de l'exécutif des COE – à la différence du comité international des Jeux méditerranéens (CIJM) –, je n'en ai jamais eu confirmation.
Ce financement peut être regardé comme la contrepartie de l'organisation des Jeux. Chaque délégation a en outre reçu des défraiements. Chaque athlète participant a ainsi été pris en charge à hauteur de 600 euros pour le déplacement ; quant à l'hébergement au sein du village sportif, il est gratuit, comme aux Jeux olympiques. Je rappelle que Pékin et Sidney, déjà, avaient financé les déplacements de délégations : cette pratique ne constitue donc pas une première. Lorsque des villes situées au-delà des mers veulent obtenir l'organisation des Jeux olympiques, elles promettent de prendre en charge tout ou partie des frais de déplacement, ce que Rio de Janeiro n'a pas fait, le CIO ayant souhaité limiter la surenchère.