Le sport, écrivions-nous en juin dernier, « contribue au bien-être et à la fraternité, bien loin de l'agressivité de la puissance dure ». La situation des droits de l'Homme en Azerbaïdjan est jugée des plus préoccupantes par l'unanimité des instances internationales ; nous l'avons encore entendu ce matin. N'y a-t-il pas contradiction entre le respect des valeurs du sport que vous portez et les pratiques politiques des autorités de Bakou ? La question des droits de l'Homme a-t-elle été évoquée à un quelconque moment dans la procédure qui a conduit à la décision de tenir à Bakou les Jeux européens ? Plus largement, est-elle évoquée dans les instances sportives internationales auxquelles, de par vos fonctions, vous participez ?
Par ailleurs, le CNOSF a-t-il joué, directement ou indirectement, un rôle dans la participation d'entreprises françaises à l'organisation des Jeux européens de Bakou ?