Nos débats n'avaient pas mal commencé mais, très franchement, monsieur le président, les choses sont en train de déraper.
J'allais vous féliciter, monsieur le rapporteur, parce que, enfin, après de longs moments de silence, vous répondiez à nos amendements et à travers eux à nos interrogations. Mais la manière dont vous avez répondu à l'instant est totalement déplacée. Lorsque quelqu'un s'installe à côté de chez moi, je ne lui demande pas s'il est marié, pacsé ou s'il vit en concubinage. Ce n'est pas le sujet ! Nous défendons le code civil, nous défendons la conception qui est la nôtre de la famille et du mariage. Il y a d'autres façons de vivre ensemble qu'en se mariant. De multiples couples vivent de cette façon, et même parmi ceux qui sont les plus importants dans notre pays, sans que cela pose de problèmes majeurs.
L'important, c'est de conserver une logique, celle de la famille, celle du mariage, celle du respect du code civil tel qu'il a été rédigé. Ce code civil, bien évidemment, doit s'adapter mais, en tout état de cause, les notions de père et mère ne sauraient disparaître.