Les greffes de face ou d'avant-bras sont des innovations et l'Agence de la biomédecine soutient ces innovations, qui permettraient d'offrir des soins nouveaux à certains patients concernés. À cet égard, nous sommes une interface entre les équipes médicales et les autres acteurs publics, dont l'Agence nationale de la sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM). Il s'agit de domaines complexes qui concernent des spécialistes, le coût des interventions mais aussi des rééducations est élevé, mais leur apport sur le plan social pour les patients est important. La France a toujours été pionnière dans ces recherches. Mais il faut trouver des donneurs, car il ne s'agit pas de dons comme les autres, sachant qu'il y a aussi des enjeux de compatibilité, avec des risques de rejet et d'infection. Il faut en outre tenir compte de la pigmentation et de la morphologie. Mais des personnes sont en attente de ces greffes et nous devons leur trouver une solution.