Monsieur Mariton, jusqu'à présent vous ne nous aviez pas habitués à ces excès, à poser des questions fausses et à donner des réponses à votre convenance. Ne dites pas que j'ai dit qu'il fallait supprimer les protections assurées à la mère.
J'ai parlé simplement des trois catégories de personnes vulnérables prises en compte dans le préambule alors qu'aujourd'hui il y en a d'autres dans notre société. Les personnes sans domicile, par exemple, ne sont pas citées : elles sont vulnérables, elles ont droit aussi à la protection de la nation. Je le répète, au moment où le préambule a été rédigé, les trois catégories de personnes, non pas « faibles » – elles ne le sont pas intrinsèquement – mais rendues vulnérables par un système économique inégalitaire, étaient l'enfant, la mère et les vieux travailleurs.