En tout cas, ils ne tiennent aucun propos articulé.
J'en reviens à une disposition qui a échappé à l'opinion et qui pourtant est essentielle, celle du nom patronymique. Demain il y aura deux pères ; demain il y aura deux mères. Quel nom donner aux enfants puisque la loi permettra aux couples de personnes de même sexe d'en avoir ? On ne sait pas quel ordre donner ; du coup, pour résoudre le problème, on trouve une solution mais celle-ci ne se limitera pas aux quelques centaines de personnes concernées : vous l'étendez à la France entière, à toutes les familles, lesquelles ne s'en sont pas rendues compte. Cette solution la voici : désormais, sauf déclaration différente, expresse, du père et de la mère, le nom sera le nom associé du père et de la mère – écoutez bien – dans l'ordre alphabétique.
Si quelqu'un a un papa qui s'appelle B et une maman qui s'appelle A, l'enfant s'appellera A-B – vous voyez l'absurdité de cette disposition –, si bien que dans un certain nombre d'années, l'ensemble des gens porteront des noms de la première lettre. S'il y a bien un gagnant de ce dispositif, c'est notre collègue Abad ! (Applaudissements sur quelques bancs du groupe UMP.)