La Cour des comptes préconise de reconnaître à la CNAMTS le statut d'opérateur d'importance vitale, ce qui implique entre autres dispositions, le renforcement des algorithmes de protection des données. Cela est d'autant plus nécessaire que nous sommes face à une masse de données considérable, vouée à s'enrichir de l'ajout de nouvelles bases, comme celle des données médico-sociales des MPDH ou celles du Centre d'épidémiologie sur les causes médicales de décès (CépiDc).
Dans la mesure cependant où ce vaste ensemble de donnée est par ailleurs alimenté quotidiennement par des sources extérieures dont l'hétérogénéité informatique n'est plus à souligner, on imagine mal que le système puisse être parfaitement sécurisé. Qu'en pensez-vous et quelles seraient, selon vous, les dispositions à prendre pour garantir au maximum cette sécurité, sachant que, selon le ministère de la défense, il a lui-même subi 24 000 attaques informatiques cette année, ce chiffre étant voué à doubler chaque année.