Le père m'a expliqué qu'il souhaitait reconnaître cet enfant, la procédure était en cours. Ce jeune couple était à la fois rayonnant et angoissé, car il m'a posé la question suivante : « ″ L'autre ? – c'est l'expression qu'ils utilisaient – a-t-elle une quelconque autorité sur notre enfant ? A-t-elle une prise sur cet enfant qui est le nôtre ? » C'était un moment très émouvant. Je lui ai expliqué que cette autre femme n'avait aucun droit sur l'enfant en l'état de notre droit, et que ce couple pouvait s'engager dans la vie avec cet enfant, qui était bien l'enfant du couple. Mais je lui ai aussi expliqué que, demain…