Durant cinq ans, les familles, surtout celles des classes moyennes, ont été malmenées. Notre politique familiale, qui, pourtant, faisait consensus depuis la Libération, a été remise en cause dans ses fondements mêmes. Les familles ont ainsi subi la baisse du quotient familial, par deux fois, ainsi que la fin de l’universalité des allocations familiales.
Ne cherchez pas à nous faire croire que les économies faites sur le dos de ces familles ont été redistribuées à d’autres, plus modestes. C’est faux car ce sont bien toutes les familles qui ont été touchées, par la baisse de la PAJE, la prestation d’accueil du jeune enfant, par exemple. Selon l’UNAF, ce sont même 160 000 familles vivant sous le seuil de pauvreté qui sont perdantes avec la baisse de cette prestation ou de la prime à la naissance.
Il s’agit donc bien d’une baisse importante des aides aux familles et, pour la première fois depuis 1945, les familles ne savent plus si elles peuvent compter sur le soutien de la solidarité nationale pour élever leurs enfants.
Le 19/01/2017 à 12:19, Laïc1 a dit :
"ainsi que la fin de l’universalité des allocations familiales."
C'est normal, les allocations sont faites pour celles et ceux qui en ont réellement besoin, c'est l'évidence. Mais l'évidence n'est pas de droite apparemment, c'est dommage.
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