Voilà la position que nous n’avons cessé de répéter devant vous.
Déduire de cela qu’il faut y aller, sans autre considération de ce que sont les problématiques de sécurité publique, sans tenir compte du fait que nous sommes confrontés à une menace terroriste qui mobilise une grande partie de nos unités de forces mobiles, sans se poser non plus la question – compte tenu de ce qui s’est passé à Sivens, vous comprendrez que le sujet me préoccupe – de définir le niveau des forces mobiles en nombre suffisant, de manière que nous ayons la garantie qu’il n’y ait pas d’incidents, ne pas avoir ces préoccupations-là, c’est être totalement irresponsables et, in fine, affaiblir considérablement l’État, dont je tiens à ce que l’autorité soit respectée.
C’est la raison pour laquelle, compte tenu du haut niveau de menace terroriste auquel nous sommes confrontés,…