Intervention de François Loncle

Séance en hémicycle du 18 janvier 2017 à 15h00
Questions au gouvernement — Relations entre la france et l'afrique

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Loncle :

Le vingt-septième sommet Afrique-France s’est tenu le week-end dernier à Bamako, quatre ans après l’opération Serval qui a sauvé le Mali d’une invasion djihadiste. Certes, la région est loin d’être apaisée, comme en témoigne le dramatique attentat-suicide contre les troupes maliennes survenu ce matin à Gao. Des groupes terroristes continuent de sévir dans le Nord du pays, mais la situation s’est nettement améliorée, grâce notamment aux soldats de Barkhane et aux interventions des pays du G5 Sahel. À l’égard de l’Afrique, le bilan du Président de la République, de votre gouvernement et de celui de Manuel Valls est largement positif.

Les relations franco-africaines reposent désormais sur un partenariat à la fois équilibré et pragmatique, respectueux des accords internationaux et de nos valeurs. Elles obéissent à une ligne directrice claire : c’est aux Africains eux-mêmes de se charger de leurs affaires. La France est disposée à les accompagner non seulement en matière sécuritaire, mais chaque fois qu’ils le souhaitent. L’Afrique reste confrontée à de grands défis : la sécurité, la démographie, le développement, la démocratie. S’agissant du développement, la nouvelle politique de l’Agence française est incontestablement un atout pour l’Afrique et pour la France. Monsieur le ministre, comment prévenir les crises et canaliser les tensions sur le continent africain ? Comment renforcer l’Union africaine et les organisations régionales ? Comment faire en sorte de mobiliser davantage l’Europe,…

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