Intervention de Jean-Marc Ayrault

Séance en hémicycle du 18 janvier 2017 à 15h00
Questions au gouvernement — Relations entre la france et l'afrique

Jean-Marc Ayrault, ministre des affaires étrangères et du développement international :

Monsieur le député, merci pour votre question qui fait suite à ce sommet Afrique-France particulièrement réussi. Je voudrais avant tout exprimer la solidarité de la France envers le Mali, qui traverse une nouvelle épreuve avec cet attentat-suicide à Gao, survenu dans un centre du mécanisme opérationnel de coordination, MOC, créé dans le cadre des accords d’Alger. Après l’intervention militaire pour arrêter la menace terroriste, des négociations ont eu lieu, qui conduisent à une réconciliation nationale au Mali. Le pays a engagé des réformes importantes de décentralisation pour intégrer le Nord Mali, et des efforts pour intégrer tous les groupes qui se sont combattus dans l’armée nationale malienne. Des patrouilles mixtes doivent être mises en place. Tout a été préparé, notamment à Gao ; le dispositif devrait maintenant fonctionner. Mais les adversaires du processus de paix et de réconciliation au Mali – des groupes terroristes que combattent les forces de l’opération Barkhane, que contient la mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali, MINUSMA – sont toujours là. Après l’intervention militaire dans le cadre des Nations unies et avec l’appui de l’Union africaine, le processus politique est désormais engagé ; c’est ce processus, que certains veulent arrêter, qu’il faut à tout prix soutenir.

C’est d’ailleurs cette évolution qui a permis la tenue du sommet de Bamako, qui fut un succès pour la France et pour l’Afrique. Le Président de la République, François Hollande, a reçu les hommages du président Keïta qui a dit : « De tous les chefs d’État français, vous aurez été celui dont le rapport à l’Afrique a été le plus loyal et le plus sincère. »

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion