Vous avez aussi raison, monsieur le député, de rappeler que l’hôpital public, ce ne sont pas seulement des chiffres, des statistiques ; ce sont des valeurs, celles de la République sociale. L’hôpital public, c’est la solidarité en acte, au quotidien ; ce sont des femmes et des hommes qui ne comptent pas leur temps et qui s’engagent pour que personne ne reste sur le bord du chemin.
Vous le savez : chaque semaine, je me rends dans les hôpitaux, dans les maisons de retraite, dans les établissements sociaux ; j’y rencontre l’ensemble de la communauté hospitalière : les médecins, les internes, les infirmiers, les aides-soignantes. Je sais que la pression qui pèse sur eux est forte. C’est pour cela que, au-delà des revalorisations salariales, nous avons mis en place une stratégie pour l’amélioration des conditions de travail. Je veux leur dire ma confiance, mes remerciements pour leur mobilisation.
La France aurait beaucoup à perdre à un programme visant à fermer des hôpitaux de proximité, à supprimer des lits, à réduire les effectifs des fonctionnaires hospitaliers.