Monsieur le député, la dégradation de nos quartiers anciens dans nos villes, notamment dans nos villes moyennes, est un sujet de préoccupation légitime. Certains centres-villes rencontrent, vous l’avez dit, de réelles difficultés : vacances commerciales, copropriétés en difficulté, habitats dégradés, désertification. Vous vous êtes saisi de ce problème important en créant le groupe d’études « Quartiers anciens dégradés », qui m’a auditionnée le 21 juin 2016, et à l’occasion de mon déplacement à Perpignan, le 15 octobre dernier, j’ai pu mesurer la grande préoccupation de l’ensemble des acteurs locaux.
Je tiens à rappeler tout d’abord que la réforme de la géographie des quartiers prioritaire, en vertu de la loi du 21 février 2014, a fait entrer nombre des quartiers de nos villes moyennes dans le champ de la politique de la ville. Par conséquent, désormais, les villes moyennes, quelle que soit leur taille et sur l’ensemble du territoire national, y ont accès.
La politique de la ville, vous le savez, est interministérielle. C’est pourquoi, en lien avec Emmanuelle Cosse, Jean-Michel Baylet et Martine Pinville,