Madame la présidente, monsieur le secrétaire d’État, monsieur le rapporteur, chers collègues, notre pays entretien des liens historiques avec le Gabon. En tant que maire d’Orange, je ne compte plus les légionnaires qui furent envoyés là-bas et en revinrent avec une affection toute particulière pour l’Afrique. Leurs conversations effleuraient de cette grandeur française, si combattue par certains, c’est-à-dire de soldats s’assimilant par le sang versé et servant la plus grande France sur tous les continents.
Aujourd’hui, les hommes politiques font la police des comportements de nos soldats en opération extérieure – ou les vouent aux gémonies à la première polémique venue. Encore une marque de la nette séparation entre le pays légal et le pays réel.