Ainsi, un voyageur utilisant Air France atterrit souvent dans des terminaux plus lointains que ceux des compagnies du Golfe dans les aéroports français. De là à considérer que nous avons sacrifié notre intérêt national à nos commanditaires, il n’y a qu’un pas.
Toutefois, les Français ne pourront qu’être catastrophés de la justification de ce texte sise en exposé des motifs. Le législateur rappelle en effet qui lui impose de rediscuter le texte : la Cour de justice de l’Union européenne. En effet, la privatisation et la libéralisation des marchés aériens sont le vieux projet d’une vieille union, dont personne ne veut plus en l’état. En contrant comme elle le fait l’intérêt des peuples et des Nations, elle s’évertue à se rendre insupportable à tous ceux qui n’ont pas tiré un trait sur une civilisation européenne guidée par le bien commun et l’indépendance économique des États.