Faudra-t-il que les peuples souffrent encore longtemps d’une économie dont la fausse libéralisation est dirigée par des technocrates hameçonnés à une école unique de formation économique, depuis les bancs toujours moins reluisants de leurs écoles ?
Il faut dire également que la présentation de ces textes au milieu d’affaires impliquant la présidence gabonaise, certains de ses relais français et face à eux des opposants gabonais liés de la même manière à d’autres centres d’influence français, pose question. C’est à toute une réflexion stratégique qu’il faudrait là s’adonner : laisserons-nous le Gabon à la Chine ? Abandonnerons-nous notre place singulière en Afrique pour donner un satisfecit à des idéologues, eux-mêmes financés par des lobbyistes douteux ?
Je vous cite l’analyse de Bernard Lugan sur la question : « La « Françafrique gabonaise » n’est qu’un fantasme de tiers-mondistes sur le retour.