Les compagnies désignées peuvent légitimement protester en cas de dépassement tarifaire significatif. Mais depuis la négociation de cet accord, nous n’avons pas eu connaissance de plainte à ce sujet.
Quant à la diplomatie économique portée par Laurent Fabius, mise en cause cet après-midi, je veux rappeler que l’Afrique représente le deuxième excédent commercial du commerce extérieur et que 40 000 entreprises françaises exportent dans ce continent chaque année – soit près d’un tiers des entreprises exportatrices. À la veille du sommet des chefs d’État à Bamako, les 13 et 14 janvier, un forum économique s’est tenu, réunissant des centaines d’entreprises africaines et françaises. Nous constatons dans tous nos déplacements combien ces entreprises sont heureuses de commercer avec l’Afrique.