Monsieur le rapporteur, votre remarque sur l'air vicié m'a profondément choquée. Je défends aujourd'hui la cause des homosexuels, mais je souhaite que nous vivions ensemble dans le bon équilibre que la loi peut apporter à chacun d'entre nous. Je veux tout simplement défendre les êtres humains, tous autant qu'ils sont. Vos remarques n'honorent pas cette belle chambre des députés, où nous persévérerons dans notre combat, pas à pas pour défendre la loi, rien que la loi. Non, monsieur le président, nous ne lâcherons rien. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)