Monsieur l'ambassadeur, considérez-vous que le rapport de force sur le dossier du Haut-Karabagh a été substantiellement modifié par les évènements d'avril 2016 ? Et les principes de Madrid constituent-il toujours une base crédible de règlement de conflit ?
Dans le même esprit, pensez-vous que le format de dialogue « un plus deux », c'est-à-dire associant Russie, Azerbaïdjan et Arménie, pourrait prendre le pas sur le format du Groupe de Minsk dans les prochains mois ?
Pourriez-vous nous faire un état précis des forces en présence – forces armées du Haut-Karabagh, soldats arméniens, soldats azerbaïdjanais – de part et d'autre de la ligne de contact ?
Enfin, pouvez-vous faire un point sur les minorités dans le Haut-Karabagh, ainsi que dans les districts de l'Azerbaïdjan occupés par l'Arménie et dans les zones du Haut-Karabagh restées sous contrôle azerbaïdjanais ?