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Intervention de Pierre Andrieu

Réunion du 1er décembre 2016 à 11h00
Mission d'information sur les relations politiques et économiques entre la france et l'azerbaïdjan au regard des objectifs français de développement de la paix et de la démocratie au sud caucase

Pierre Andrieu, ambassadeur, ancien co-président français du Groupe de Minsk de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE :

S'agissant du rapport de forces, on considérait généralement, depuis une vingtaine d'années, jusqu'à la « Guerre des Quatre Jours », que l'équilibre entre les deux parties penchait en faveur de l'Arménie, dans la mesure où celle-ci est puissance occupante et où ses soldats étaient retranchés dans des régions très montagneuses, le fait d'être en défense donnant une sorte d'ascendant. Au moment où j'avais pris mes fonctions, j'en avais parlé avec la direction du renseignement militaire (DRM). On m'avait expliqué qu'il serait très difficile, même pour une armée très moderne, de reprendre pied et de reprendre la région.

Voilà pourquoi, malgré le déséquilibre des populations et des économies, on considérait que l'équilibre des forces était en faveur de l'Arménie. Les évènements du début d'avril 2016 ont montré qu'il n'en était pas ainsi. Les Azerbaïdjanais ont sans doute voulu montrer que le rapport de forces était en train de changer. Vous savez que le budget militaire de l'Azerbaïdjan dépasse la totalité du budget de l'État arménien.

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