Je ne le crois pas.Le représentant américain, après trois années de co-présidence, est appelé à de nouvelles fonctions, mais les États-Unis restent engagés, et un intérim sera assuré jusqu'à l'installation de la nouvelle administration. Reste à savoir si celle-ci manifestera le même intérêt que les précédentes pour cette question, dans une région qui reste importante pour les États-Unis pour des raisons stratégiques et économiques, notamment du fait de la présence de pétrole.
Quant à la Russie, cette région fait partie de sa zone d'influence ; les Russes n'ont pas intérêt à un conflit majeur alors qu'ils sont déjà engagés en Syrie. Ils ont intérêt au maintien de l'équilibre. Lors de la « Guerre des Quatre Jours », ce sont eux qui ont « sifflé la fin de la récréation ».
L'Union européenne, pour sa part, a intérêt à la stabilité de la région et à des relations apaisées et de confiance avec ses voisins.