Chaque fois que nous nous rendons à Bakou, nous rencontrons des représentants des réfugiés azerbaïdjanais qui ont dû quitter le Haut-Karabagh et les territoires alentour. Il s'agit aujourd'hui de la deuxième, voire de la troisième génération de réfugiés. Le gouvernement a fait beaucoup d'efforts pour les installer ; ils vivent aujourd'hui dans de bonnes conditions, ils sont logés, leurs enfants sont scolarisés, mais ils veulent évidemment retourner sur leurs terres, ce qui est tout à fait normal.