Par conséquent, ce débat va durer le temps qu'il faudra puisque le droit d'amendement est imprescriptible. Nous avons décidé, en conférence des présidents, suite aux différentes demandes, qu'il n'y aurait pas de temps législatif programmé. Je vous ai dit ce que j'en pensais, mais c'est ainsi. Cela veut dire que nous allons passer ensemble, pour pouvoir voter ce texte le 12 février, encore de longues heures, matin, après-midi, soir et nuit, y compris ce week-end.
À partir du moment où nous savons que nous allons rester ensemble, essayons de faire attention les uns et les autres, aux mots, aux expressions et aux références dont nous usons. Ainsi, nous aurons une discussion qui peut paraître fondamentale ou répétitive, mais qui nous permettra d'obtenir des Français un regard attentif et compréhensif.
Je vous propose maintenant une suspension de séance de cinq minutes pour que vous puissiez réunir vos groupes, puis nous reprendrons nos travaux.