Intervention de Christophe Premat

Réunion du 21 décembre 2016 à 16h30
Commission des affaires européennes

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Premat :

Monsieur le secrétaire d'État, vos comptes rendus fidèles des Conseils européens enrichissent les travaux de la mission d'information de l'Assemblée sur les suites du référendum britannique et le suivi des négociations.

Ce Conseil européen était particulièrement intéressant car il a traité de questions comme la défense ou l'Ukraine avant que les Vingt-Sept n'abordent le Brexit. D'une certaine façon, il a montré aux Britanniques ce qu'ils perdraient en demandant à sortir de l'Union.

Les négociations prévues à l'article 50 du traité sur l'Union européenne sont aussi une affaire interne au Royaume-Uni, dans laquelle interviennent le Parlement, la High Court et le Gouvernement conservateur qui essaie de jouer sur l'alternative entre soft et hard Brexit. Lors du Conseil européen, avez-vous eu le sentiment que la position britannique pouvait être en décalage par rapport à la cohésion des Vingt-Sept et aux orientations claires qu'ils ont formulées ? Nous savons que l'article 50 sera mis en oeuvre au mois de mars, mais, d'ici à cette date, des jeux internes au Royaume-Uni influenceront l'évolution vers l'un des divers scénarios envisagés.

Cette incertitude est d'autant plus grande que l'Écosse fait actuellement pression pour négocier. Même si nous en sommes satisfaits en tant que membres de l'Union européenne, cela peut aussi affaiblir la décision. Quelle est votre position sur ce sujet ?

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