Monsieur le commissaire général, vous avez déjà développé un certain nombre d'actions dans l'agroalimentaire. Mais si certaines branches connaissent une pleine réussite, d'autres sont en difficulté, notamment dans le secteur de la viande. Sur les 47 milliards du PIA 1 et du PIA 2, 120 millions sur trois ans, avez-vous dit, ont été consacrés au volet agricole et alimentaire. Cela ne faisait guère que 0,26 % du PIA, autrement dit bien peu…
S'agissant du PIA 3, on parle de 4 milliards. A-t-on une idée du montant qui sera accordé, dans ces 4 milliards, aux filières agricole et agroalimentaire ?
Vous avez souligné l'isolement des entreprises de ce secteur. Le problème vient peut-être de la spécificité de ces entreprises et de ces filières, et peut-être aussi des seuils de financement, particulièrement élevés pour ce genre de structures. Ne faudrait-il pas revoir les conditions d'éligibilité pour favoriser l'investissement dans ces entreprises ?