Ma question porte sur le PIA et le développement durable.
Vous avez indiqué que la part d'investissements directement ou indirectement consacrée au développement durable était de 60 %, ce qui constitue un progrès puisqu'elle était de 50 % dans le PIA 2. Est-ce à dire que l'on peut que l'on peut considérer les 40 % restants comme une franchise, et que l'on peut faire ce que l'on veut ? N'y a-t-il pas un minimum en termes de neutralité carbone et épuisement des ressources ? Et même pour la part des 60 %, il faudra tout de même vérifier l'efficacité du dispositif.
Bref, il me semble nécessaire de procéder à une évaluation tant sur les 60 % que sur les 40 % pour lesquels, à tout le moins, la transparence s'impose : à supposer qu'un projet soit totalement indispensable, mais qu'il ait un impact négatif sur le développement durable, on l'assume, mais au moins on le dit !
Enfin, le PIA peut-il contribuer, dans le cadre du secteur agroalimentaire que vous avez cité comme étant une priorité, à la modernisation des abattoirs ? Il est très important pour nos territoires que les abattoirs restent performants.