Dans le domaine spatial, nous avons déjà annoncé, dans le PIA 2, le projet de satellite MicroCarb, qui répond à la fois à des soucis de développement spatial et environnementaux. Ce sera un domaine continu d'intervention.
Je ne voudrais pas que vous reteniez, lorsque j'ai dit qu'il n'y avait pas d'a priori sectoriels, qu'il s'agit d'un refus d'aller dans les secteurs d'excellence. J'ai cité des secteurs nouveaux, mais la France a un certain nombre de forces industrielles et innovantes, et le métier du PIA est de permettre à ces forces d'être toujours à la pointe du progrès. Simplement, je le répète, l'enveloppe garantie a un effet mécanique, qui fait que l'administration et les ministères se désengagent, ce qui n'est pas du tout notre objectif.
Je ne voudrais pas, parce que ce n'est pas dans mon rôle de commissaire général à l'investissement, donner des avis sur telle ou telle modalité d'allégement de charges des entreprises, et notamment sur le CICE, d'autant que c'est un des enjeux de la discussion politique actuelle. Nous nous efforçons, à notre manière, de contribuer à la compétitivité des entreprises françaises en finançant l'innovation, mais ce financement n'est pas la seule réponse à l'amélioration de la compétitivité des entreprises françaises. Notre action s'exerce en complément de beaucoup d'autres, qui ont été engagées depuis quelques années.