Nous vous remercions pour la qualité de votre écoute. Nous sommes persuadés que la filière audiovisuelle et cinématographique constitue un axe de développement pour les outre-mer. J'en veux pour preuve le nombre de sociétés de production cinématographiques nationales et internationales qui viennent tourner dans tous nos territoires. Nous pouvons faire au moins aussi bien, et permettre à de jeunes Ultramarins de trouver du travail chez eux.
J'ai beaucoup entendu parler d'aides et de subventions : il faut savoir que cela est l'usage dans nos professions, car l'audiovisuel et le cinéma sont des secteurs aidés, et les rapports du CNC montrent que, sur un euro investi dans une production, la valeur ajoutée est de huit euros au minimum. Il ne s'agit donc pas d'argent jeté à plaisir.
J'ai par ailleurs promis à Christine Tisseau-Giraudel de rappeler qu'à une époque, Brigitte Bardot faisait entrer en France plus de devises que la Régie Renault qui vendait des voitures. Il est donc possible de faire de ce secteur, qui est certes culturel, mais n'en représente pas moins une industrie — on parle couramment d'industrie du cinéma — une filière pérenne et pourvoyeuse d'emplois pour chacun de nos territoires.