Intervention de François Rochebloine

Réunion du 10 janvier 2017 à 9h00
Mission d'information sur les relations politiques et économiques entre la france et l'azerbaïdjan au regard des objectifs français de développement de la paix et de la démocratie au sud caucase

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Rochebloine, président :

Mes chers collègues, nous accueillons aujourd'hui Mme Marie-Ange Debon, présidente du conseil de chefs d'entreprise France-Azerbaïdjan et du conseil de chefs d'entreprise France-Géorgie de MEDEF International, également directrice générale adjointe du groupe Suez, chargée de l'international. Son audition est donc pour nous intéressante à double titre, et je remercie notre collègue Jean-François Mancel de nous l'avoir suggérée.

Mme Debon n'avait pu se rendre à notre précédente invitation. Son collaborateur, M. Heddesheimer, avait répondu aux questions que nous nous posions spécifiquement au sujet de Suez. Bien entendu, madame, vous êtes tout à fait libre, si vous le souhaitez, de compléter l'information que M. Heddesheimer nous a donnée. Si tel n'est pas votre désir, je vous propose de consacrer plutôt notre entretien de ce jour à vos responsabilités en tant que présidente du conseil de chefs d'entreprise France-Azerbaïdjan dans le cadre de MEDEF International – et présidente du conseil de chefs d'entreprise France-Géorgie.

Comme vous le savez, notre mission d'information a pour objet l'examen des relations politiques et économiques entre la France et l'Azerbaïdjan au regard des objectifs français de développement de la paix et de la démocratie au Sud Caucase.

Le conseil de chefs d'entreprise que vous présidez a de toute évidence un rôle important à jouer pour assurer à la partie économique de ces relations le meilleur développement possible. Nous vous remercions de bien vouloir nous expliquer de quelle manière concrète ce rôle se décline, dans un pays où la vie économique fonctionne encore assez largement, semble-t-il, sur un mode assez proche de l'économie administrée, en tout cas sous la surveillance étroite des autorités politiques et des pouvoirs publics. Quelle est la part de l'information, de la coordination et de l'échange de bonnes pratiques dans votre action ?

Participez-vous à l'organisation de la partie économique de visites à haut niveau telles que celle du Président de la République qui a eu lieu en mai 2014 ? L'évaluation de la situation des entreprises françaises sur le marché de l'Azerbaïdjan fait-elle partie de vos préoccupations ?

Nous aimerions également savoir si le conseil de chefs d'entreprise France-Azerbaïdjan est le lieu d'un échange d'informations, d'impressions, voire d'analyses sur les conditions générales de l'investissement et des affaires dans ce pays. Cela conduit inévitablement à évoquer, après nombre d'observateurs internationaux, le problème de la corruption, mais pas seulement : on a souvent évoqué devant nous les risques que présente, au regard de la stabilité et de la rentabilité sur une longue période, l'investissement en Azerbaïdjan. Ces deux thèmes – corruption et risques d'investissement – font-ils partie des sujets dont on parle au conseil que vous présidez, et dans l'affirmative, quelles sont les réflexions qui ressortent de vos échanges ?

Je vous donne maintenant la parole pour un exposé qui sera suivi d'un temps de questions et de réponses.

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